Visitez mon nouveau blog!!

Cette fois-ci, je partage mon expérience au Guatemala. Cliquez sur le lien suivant
VERS UN NOUVEAU MONDE...

Espagne 2009-10

Ce blog contient mes aventures en Espagne, plus spécifiquement à Cordoue dans la région de l'Andalousie, où j'enseigne et partage la culture et la langue française du Canada. Ce blog contient aussi quelques réflexions personnelles au sujet de l'évolution de notre société du XXIe siècle.

lundi 4 janvier 2010

4 janvier 2010: Mon centième jour à Cordoue (Espagne)

Après 100 jours en Espagne, voici un décompte de mes 10 meilleures expériences à Cordoue:

10 - L'histoire:
L'histoire se fait sentir partout dans les vieux quartiers du centre-ville de Cordoue. À chaque coins de rues on retrouve soit une statue, un monument, une église, un musée, un palais, une plaque murale, une tour, un pont ou encore une résidence historique. On est carrément immergé dans plus de 2,000 ans d'histoire lorsqu'on met les pieds à Cordoue.

9 - La culture:
À Cordoue, il y a un mélange de trois cultures: musulmane, chrétienne et juive. Le résultat est une culture vivante et colorée. On a qu'à visiter la Grande mosquée pour le voir. Cordoue est aussi un lieu artistique important. Plusieurs peintres, poètes, écrivains, philosophes et toreros ont vécu à Cordoue. Entre autres, on retrouve le musée de Julio Romero de Torres (peintre), le musée de Luis de Gongora (écrivain), le musée de "Manolete" (torero). À Cordoue il y a aussi une culture riche en vieilles et nouvelles traditions. Par exemple, le 31 décembre à minuit, tout le monde mange douze raisins lorsque les douze coups de cloches de minuit sonnent. C'est le 31 décembre aussi que, depuis quelques années, afin d'attirer la chance pour la nouvelle année, les gens portent des sous-vêtements rouge ou encore mettent une bague dans leur coupe de champagne.

8 - La langue espagnole: Oui, c'est vrai que l'espagnole et le français se ressemblent. Ils sont des langues de racines latines. Mais non, ce n'est pas vrai que c'est facile à apprendre. Il faut pratiquer, pratiquer et encore pratiquer. Le plus difficile c'est de comprendre la langue parlée, surtout dans la rue (épiceries, tavernes, boutiques et autres endroits publiques), alors il faut sortir et socialiser avec les gens afin d'avoir des discussions, qui sont souvent animées et amusantes. Mais attention, la langue espagnole à Cordoue est différente; ici on mange les syllabes de certains mots et on ne prononce jamais le "s" final des mots même si la règle espagnole dit qu'on doit les prononcer. Par exemple, lors d'une discussion avec un épicier qui me parlait de la pêche, il prononçait "peca" au lieu de pesca, "do" au lieu de dos et "mucha gracia" au lieu de muchas gracias.

7 - La région de l'Andalousie: Nous avons eu beaucoup de plaisir à visiter certains petits pueblos (villages) comme Almodovar, Hornachuelos, El Puerto de Santa Maria et Santa Maria de Trassiera et son parc naturel. Ce qui m'amuse le plus c'est lorsque qu'on demande la direction pour se rendre à un endroit. La plupart du temps on nous dit: "...continuar todo derecho", alors qu'il n'y a pas grand chemin en ligne droite dans la région. Ensuite le charme qu'on obtient lorsque qu'on prend le temps de visiter les plus grands centres comme Cadiz, Jerez de la Frontera, Sevilla et Granada. Ce sont tous des endroits historiques, inspirants et uniques.

6 - La musique:
À Cordoue c'est le flamenco, surtout le flamenco. Une musique intense et remplie d'émotions, à l'image des gens. Ici les gens ont le rythme du flamenco dans le corps. Souvent dans la rue, au hasard, on entend les gens claquer/taper des mains. On retrouve le flamenco dans plusieurs types de musiques: rock, jazz, chants de Noël et autres. Bien entendu que la musique populaire est aussi présente et beaucoup écouter à Cordoue. On peut penser à Joaquin Sabina, Miguel Rios et Serrat comme chanteur espagnol légendaire.

5 - Les festivités: À Cordoue, on fête! Il y a toujours une occasion pour célébrer quelque chose. Ici chaque journée de l'année c'est la journée d'un saint, et sur tout ce groupe de saints, on en célèbre beaucoup, souvent avec une procession dans les rues. Ensuite, on célèbre la journée de l'Espagne, la journée de l'Andalousie et la journée de Cordoue. Comme de raison, on célèbre Noël, le jour de l'an et la journée des Rois Mages. Ensuite il y a la semaine sainte où les gens en profitent pour célébrer. C'est pas tout, il y a un carnaval, le festival des fleurs, le festival de blues de la "Ciudad de Córdoba", le festival de la guitare, le concours populaire des croix de mai, la bataille des fleurs, le fête de "Nuestra Senorita de la Salud" et ainsi de suite...À remarquer que si la fête tombe un mardi ou un jeudi, on ne la déplace pas, au lieu on fait un pont (puente) avec le lundi ou le vendredi, ce qui donne un super congé, donc encore plus de temps pour célébrer.

4 - Les cañas et les tapas:
Jamais je n'oublierai les cañas et les tapas de Cordoue. L'après-midi à Cordoue, on ne sert plus de café, on sert la caña. Cette petite bière en fût se boit partout et tout le temps. Elle ne coûte presque rien et elle déshaltère la soif avec efficacité. Les tapas eux sont des petits plats servis avec les cañas. On nous sert (parfois gratuitement) soit un petit plat d'olives fraîches, une assiette de jambon ibérique, un petit plat de chorizos (saucissons cuits dans le vin rouge), un plat de salmorejo, de gazpacho, ou encore un petit plat d'albondigas (petites boulettes de viandes dans une sauce rouge). Il existe des dizaines, voir des centaines de tapas différents, certains meilleurs que d'autres. Évidemment il faut s'habituer au goût de la cuisine locale.

3 - La température:
Au moment ou j'écrit ce texte il pleut. Depuis les trois dernières semaines il pleut presque à chaque jour, de façon intermittente, en passant par la bruine, la pluie et les averses torentielles. Le niveau de la rivière Guadalquivir à monter de quelques mètres depuis le début décembre. Mais ce dont je veut parler c'est du soleil. Car pendant les 30 premiers jours ici, il n'y a eu que du soleil. Un ciel bleu avec aucun nuage. Je n'y croyais pas, c'était du jamais vu. Le mercure était encore près du 30°C à la fin novembre. Je croyais jamais revoir la pluie...hélas!

2 - Les enfants:
Ah les enfants à Cordoue. Qu'elle belle énergie électrisante! Les enfants ici ont une personnalité forte et intense. Je crois que c'est durant l'enfance que les cordouens-nes deviennent extraverties car ici, les enfants socialisent beaucoup. Ils peuvent jouer dehors souvent (car il fait beau) et longtemps (car les cordouens-nes soupent vers 23h00 et fréquemment dehors sur une terrasse). En tant qu'enseignant j'ai la chance de travailler avec les enfants/adolescents et laissez-moi vous dire que dans les classes les élèves sont vraiment expressifs. Lorsqu'on pose une question, ils veulent tous répondre en même temps et ceci sans lever la main, car pour eux, l'important c'est de parler. Et parfois, si par chance, vous laisser l'excitation des élèves se bâtir d'un cran de trop, alors gare à vous! Ce sera cacophonique...vous en voulez du bruit, des cris et de l'émotions...et bien en voilà. Je les adore!

1 - Les gens:
Ma plus belle expérience: les gens. Les Cordouens-nes sont vraiment les gens les plus fantastiques que je connaissent. Des gens sympathiques, agréables et surtout très amicales. Dans une population de plus de 300,000 personnes, on a l'impression que tout le monde est ami et que n'importe qui pourrait devenir votre ami, comme ça par hasard. Par exemple, à Hornachuelos à la fin d'une randonnée pédestre, nous attendions pour l'autobus qui nous ramènerait à Cordoue mais on s'est fait dire qu'il n'y avait pas d'autobus ce dimanche-là. Premièrement, nous avons eu l'aide d'une femme qui a contacté ses amis pour savoir s'ils pouvaient nous reconduire, mais ils avaient trop bu, donc ça n'a pas fonctionné. Ensuite, nous avons marché jusqu'à une station d'essence, et là aussi un gars à contacté un ami, mais qui était déjà à Cordoue. Le gars à donc décidé de nous reconduire lui-même jusqu'à la gare la plus près, soit à Posada. Ce gars-là on l'a ensuite revu deux mois plus tard, lors du semi-marathon de Cordoue, et il était tellement content de nous revoir, comme-ci nous étions de vieux amis. Il y a aussi la fois où nous avons débarqué à la mauvaise station de train, et après avoir réalisé que nous étions dans la mauvaise ville (grâce à un chauffeur de taxi), un viel homme nous a aidé à nous rendre jusqu'à Cadiz et une fois rendu, il a même marché avec nous jusqu'à l'hôtel afin de nous parler des sites les plus intéressants de la ville. Ces petits moments-là sont magiques. Je pourrait en écrire plusieurs autres. Par exemple lorsqu'on se fait inviter à marcher en montagnes, lorsqu'on s'est fait prêter un apartement à Grenade, ou encore lorsqu'on se fait inviter à souper. C'est incroyable. Les gens ici sont les meilleurs!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire